Viens Esprit-Saint pour opérer en nous une transformation qui libère.
Où sont les idoles qui seraient à chasser de notre quotidien ?
La première lecture tirée du livre de l’Exode est un long récit de ce que Dieu dit à son peuple : « Je suis le Seigneur ton Dieu ».
« Je t’ai libéré, tu n’es plus esclave. »
« Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux. »
Dieu ne veut pas que son
peuple se prosterne devant les idoles mais maintenant nous pouvons
représenter Dieu en son humanité ; Dieu est venu marcher sur nos routes
et nous adorons Jésus en sa Passion.
Dimanche dernier Isaac posait la question :
« Voici le bois mais où
est l'agneau pour l'Holocauste ? »
Dans sa foi Abraham répondit :
« Dieu y pourvoira ».
Et Abraham offrit un bélier qui s’était pris dans un buisson.
Cela nous dit combien Jésus est venu pour les pécheurs et les malades.
Le buisson c'est l'homme dans son péché ; c’est l’homme qui met sa foi dans un mortel, c’est l’homme qui s'appuie sur un être de chair.
Combien de situation de péché !
« Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère ».
Parole de Jean-Baptiste pour une situation combien
de fois répétée aujourd’hui !
Qui fait ainsi sera « comme un buisson sur une terre désolé, (Jérémie 17) /il ne verra pas venir le bonheur. Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable ».
Dieu veut être premier dans nos cœurs
« car moi le Seigneur ton Dieu, je
suis un Dieu jaloux.»
Dieu montre sa fidélité jusqu'à la millième
génération.
Dieu est tellement bon que le septième jour l'homme se doit de réfléchir
à la place qu'il donne à Dieu. Ce n’est pas une chose évidente c’est
pourquoi Dieu nous le demande.
« Le 7ème jour tu le passeras en l’honneur
du Seigneur ton Dieu.»
Quand les arbres de la parabole voulurent élire un roi, ils allèrent
trouver l'olivier puis le figuier puis la vigne.
Ces arbres,
c'était le peuple de Dieu qui voulait un roi comme les peuples voisins
mais en fait ils ne voulaient plus avoir affaire à Dieu.
L'olivier, puis le figuier et la vigne refusèrent de régner sur les arbres avec des raisons vraiment très belles et c'est le buisson d’épines qui accepta parce que l'homme se soumet trop souvent au mal tandis que « l’Amour n’est pas aimé.» comme disent les saints.
Voici la réponse que j’aime et qui fut donnée par l’olivier :
« Comment puis-je manquer à ma vocation sainte et
surnaturelle pour m’abaisser aux choses de la terre ? »
La réponse de l’olivier parle à notre vie spirituelle car il est un
arbre sacré, et consacré à des usages surnaturels à cause de son huile !
L’huile d’olive peut brûler pour la prière, et surtout elle peut être
bénite comme Saint Chrême ou encore d’autres bénédictions qui font qu’en
ajoutant la prière on obtient même des miracles.
A plus forte raison et à cause du fait que par le baptême nous
appartenons au Seigneur, il nous faut répondre comme l'olivier face aux
tentations du démon.
Jésus frappe à la porte ! Jésus veut demeurer dans nos coeurs.
Chaque homme est le gardien de son âme et si nous ouvrons à Jésus il ne doit pas trouver autre chose que de la lumière et de l’amour !
Rappelons-nous la réponse de l'olivier de la parabole :
« Puis-je cesser d'être spirituel pour m'occuper des choses
matérielles »
du moins celles qui portent au péché ?
Et bien non ! Et le figuier dans sa douceur n’est pas tombé dans
la faiblesse. La douceur doit être juste, avec intelligence et fermeté.
Donc attention aux séductions car chacun sera éprouvé !
La vigne nous donne l'enseignement qu'elle ne renonça pas à être
l'allégresse et la force.
Il y a des choses qui séduisent le cœur de l'homme un peu comme l’arbre de la connaissance du bien et du mal devint malheureusement plus fascinant que l’arbre de vie. On croit avoir affaire à des grands phares quand on est encore loin et puis en s’approchant imprudemment, on voit parfois trop tard que ce n’était que des lucioles dans la nuit. Nous comprendrons donc que Jésus aie fait un fouet avec des cordes parce que les vendeurs étaient installés, bien installés dans un lieu sacré, sans que leur conscience ne s'inquiète.
La Maison du Père était maison de prière tout comme nous sommes temples de vie spirituelle.
Aux juifs scandalisés par le fouet de Jésus, Jésus promet un signe qui
justifie sa sainte colère.
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
C’est sa résurrection par amour qui sera le signe qui l'autorise à être un Dieu jaloux.
Nous sommes ressuscités avec lui pour refuser tout compromis avec le mal. Jésus connait ce qu'il y a dans l'homme. Il sait nos péchés et pourtant il veut qu'on vienne à lui. Il veut la joie d'habiter un temple où rien de mauvais n’est installé avec tables et chaises.
Samedi prochain ou encore le samedi 27 mars 2021 à Salies, nous pourrons nous tourner vers le cœur transpercé de Jésus pour recevoir son pardon !
Ce qui est folie de Dieu nous sauve.
Venons nombreux à Jésus pour raviver notre vocation sainte.
Amen
Père Bernard Fort.
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