Paroisse de Puyoô et Notre-Dame d'Abet

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Second dimanche de Pâques

Dimanche 7 avril 2024

Lectures : https://www.aelf.org/2024-04-07/romain/messe


Sœur Faustine….

Quand nous regardons l'iconographie traditionnelle, les icônes, les fresques, les mosaïques, Saint Thomas est représenté avec le doigt pointé vers Jésus.
Cependant, il est à distance des plaies du crucifié - ressuscité. Nous pouvons penser que le jaillissement de sa foi a suspendu son geste !

« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Il n'a sans doute pas eu à toucher Jésus : « Sois croyant » La Parole de Jésus a été efficace dans le cœur de Thomas ; « Cesse d'être incrédule » Voilà une autre parole efficace, nous pourrions dire qu’il s’agit d’une bénédiction que nous aurons avantage à reprendre dans notre prière où pour la proclamer à notre tour !

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il nous est dit que Jésus montra ses mains et son côté. Ses pieds aussi, logiquement ont gardé la marque des clous aussi voir Jésus avec ses plaies creusées, c'était voir le signe de la croix.

Jésus a fait tout cela pour nous « afin que désormais, - IVème prière Eucharistique - notre vie ne soit plus à nous-mêmes, mais à lui qui est mort et ressuscité pour nous, il a envoyé d’auprès de toi, Père, comme premier don fait aux croyant, l'Esprit Saint qui continue son œuvre dans le monde et achève toute sanctification. »

L'Esprit Saint a donné à Thomas de voir le ressuscité et de croire en lui. Habités, fortifiés, éclairés par l'Esprit Saint puisque « le Christ est vraiment ressuscité des morts », nous avons à agir en son nom alors que la situation n'est pas facile.

Notre évêque, en communion avec les évêques de France nous dit ainsi :
« J'exprime un vœu en cette fête de la résurrection : le message de Pâques, que chacun peut accueillir à sa manière est le triomphe de l'amour et de la vie sur la souffrance et le sentiment d'abandon. Que l'espérance de cette lumière pascale éclaire et encourage tous nos concitoyens et tous leurs représentants au seuil d'un débat décisif pour le présent et pour l'avenir de notre communauté. »
Nous avons chanté lors de la veillée Pascal que « la mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux ». Ceci est toujours d'actualité alors que se poursuit la transgression de l'interdit de tuer !

Maintenant est sérieusement envisagée une « loi de fraternité » (très sympa en effet !) qui promet le suicide assisté et l'euthanasie.
Réaction : Mgr Éric de Moulins Beaufort, président de la conférence des évêques de France a parlé de « tromperie » et les soignants qui se dévouent pour accompagner la vie jusqu'au bout ont exprimé leur colère, regrettant de ne pas avoir été associés à ce projet de loi.

Les évêques de France dans leur déclaration du 19 mars, demandent ainsi :
« Ne dévoyons pas la fraternité. »
Et plutôt :
« C’est un impératif d’humanité et de fraternité que de soulager la souffrance et d'offrir à chacun la fin de vie la mieux accompagnée plutôt que de l'interrompre par un geste létal. Notre idéal démocratique, si fragile et si nécessaire, repose sur l'interdit fondateur de donner la mort. »

En parallèle il serait bon de développer la connaissance des soins palliatifs alors que l'on trouve beaucoup d'argent pour faire la guerre !

Saint Jean Paul II dénonçait les avancées funestes de « la culture de mort. » Nous ne chercherons pas à juger quiconque mais il va falloir que notre espérance nous encourage à proclamer la bonté et la beauté de la vie.

Même les épreuves peuvent avoir un sens et notre charité nous donnera d'accompagner correctement la vie jusqu'au bout, dans nos familles, dans les EHPAD, dans les hôpitaux en particulier pour soins palliatifs.

Une autre chose que nous pouvons faire et qui fut encouragée par saint Jean-Paul II c'est de prier le chapelet à la Divine miséricorde.

Jésus disait à sœur Faustine :
« je te rappelle ma fille que chaque fois que tu entendras l'horloge sonner 15h, immerge-toi tout entière en ma miséricorde en l'adorant et en la glorifiant ; fais appel à sa toute puissance pour le monde entier et particulièrement pour les pauvres pécheurs, car à ce moment elle est grande ouverte à toutes les âmes. A cette heure-là, tu peux tout obtenir pour toi et pour les autres ; à cette heure, la grâce a été donnée au monde entier - la miséricorde l'emporta sur la justice.

Ma fille, essaie à cette heure-là de faire le chemin de croix autant que tes occupations te le permettent ; mais si tu ne peux pas faire le chemin de croix, entre au moins un moment à la chapelle et célèbre mon cœur qui est plein de miséricorde dans le Très Saint Sacrement ; et si tu ne peux entrer à la chapelle, plonge-toi dans la prière là où tu te trouves, ne serait-ce que pour un tout petit moment. J'exige de toute créature de vénérer ma miséricorde, mais de toi d'abord, car je t'ai fait connaître le plus profondément ce mystère.
»
(Extrait du Petit Journal de Sœur Faustine I 572)

Amen


Contact : Père Bernard Fort. Adresse de courriel : contact arobase paroisse-puyoo point fr. 
téléphone : 05 59 65 13 47 .

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