L’Evangile du Bon Pasteur, est une parabole bien connue.
Après avoir parlé de l'accès au bercail, Jésus parle de la Porte de ce bercail et aujourd'hui nous arrivons au 3ème tableau de cette parabole quand Jésus déclare :
« Moi je suis Le Bon Pasteur, le vrai Berger qui donne sa vie pour ses brebis. » La marque qui distingue le Bon-Pasteur c’est son dévouement puisqu’il va jusqu'à mourir pour ses brebis.
Les brebis mesurent-t-elles jusqu'à quel point le berger les aime !
Il nous aime trop pour être loin. Déjà le psaume 85 dit sa foi en la présence protectrice du Seigneur : « Accomplis un signe en ma faveur ; alors mes ennemis humiliés, verront que toi, Seigneur, tu m’aides et me consoles .»
On trouverait certainement beaucoup d'autres passages…
Le Bon Berger est amoureux de ses brebis et il sait les défendre, surtout si elles l'appellent !
Deux fois au moins Jésus dit : « Je donne ma vie pour mes brebis »
C'est un regard prophétique sur l’Heure qui approche, l'heure pour laquelle il est venu. C’est l'heure qu'il a désirée ardemment parce qu'il aime ses brebis.
À travers sa Passion qui approche, Jésus contemple toutes les brebis qui dans sa mort vont trouver la VIE.
Autour de lui Jésus rencontrait des âmes hostiles pourtant Jésus ira jusqu'à donner sa vie pour ses brebis, pour toutes les âmes qui veulent être à lui.
Qui désirent le connaître, comme le Père me connait et que je connais le Père est un jour au Ciel, selon 1 Corinthiens « Alors je connaîtrai comme j'ai été connu. »
Il y a des brebis qui trébuchent de fatigue parce qu'elles se fixent des tas d'objectifs alors que ce n'est pas la croix que Jésus leur avait donnée.
La croix que Jésus donne est comme une canne bien adaptée pour soutenir notre marche. Et le Bon Pasteur dit à ces âmes : « Entre, repose-toi. Bois ! »
Parce qu'il voit bien si une brebis est exténuée et assoiffée.
« Venez à moi » dit le Bon Pasteur.
Pourtant beaucoup de brebis ne voient pas le Bon Pasteur alors qu’elles passent à côté de lui, c'est obligé puisque Le Bon Pasteur est toujours là !
Soit elles sont malveillantes, soit elles n'ont pas de vision spirituelle !
D’autres brebis se sont salies et elles restent dans l’ombre sans oser s'approcher du berger. Les hommes méfiants ne connaissent pas le berger pour ce qu'il est.
Il a pris un déluge de malédictions sur lui. Il est devenu le péché. Lui n'en a jamais fait mais il a pris les péchés passés et à venir pour rassembler les âmes en un seul troupeau.
Ap. 5,9 « Au prix de ton Sang, tu as racheté des hommes de toute race, langue, peuple et nation. »
Déjà Jésus nous a donné l'Esprit « Pour qu'ils soient UN comme nous sommes UN, dit-il, : moi en eux et toi en moi, afin qu'ils soient parfaits dans l'UNITE. »
C’est par notre Unité que le Bon Berger va rejoindre « d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. » Jésus vois plus loin que « les brebis perdues d’Israël » !
Bien plus loin encore puisque nous sommes si nombreux à avoir reçu le baptême, et le bon berger attend de notre perfection dans l'unité que « le monde reconnaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. »
C'est un peuple immense qui est connu du cœur de Jésus Bon Berger.
Le mercenaire c'est celui qui n’alerte pas quand les loups profitent des ténèbres grandissantes.
Ou encore, selon une autre image, il ne dénonce pas les lieux où se cache le serpent. Le serpent ne vit pas dans la lumière puisqu'il se cache dans les coins sombres. Ce sont des lieux qui paraissent reposants pour les brebis mais ils sont dangereux. Pour vous, dit Jésus les recoins sombres portent les noms de femmes, d’argent, de pouvoir, d’égoïsme, d’ambitions ou de sensualité.
Inversement on voit par exemple Pierre remplis de l'Esprit Saint.
Rien à voir avec le mercenaire « ciel bleu, mer peu agitée, on ne prend pas de risques. »
C'est un esprit de force que Pierre a reçu et il déclare son attachement au Nom de Jésus. Voilà une brebis toute attachée au Bon Pasteur et par le Nom de Jésus, Pierre a pu guérir un boiteux.
C'est dérangeant pour les chefs du peuple et les anciens.
Eux les bâtisseurs ont méprisé une pierre qui s'avère être la pierre indispensable.
« Jésus le Nazaréen, vous l'avez crucifié mais Dieu l'a ressuscité d'entre les morts si bien que par lui, le bon berger, nous sommes dès maintenant enfants de Dieu. »
Jésus parle d’un seul troupeau qui est en fait une immense famille dans laquelle chaque membre « lui sera semblable car nous le verrons tel qu'il est. »
En fait selon Romain 8, : « j'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélés pour nous. » Nous pouvons pressentir une immense joie et unité par l'Esprit Saint qui habitera pleinement toutes les âmes.
1 Corinthiens 2,9 : « Ce sont des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment et qui aiment également la Divine Bergère !
La Mère du Bon Berger.
Amen.
