Paroisse de Puyoô et Notre-Dame d'Abet

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Dimanche des Rameaux

Jésus entre dans Jerusalem sur un ane. Miniature médiévale

Sainte Catherine de Suède , Fille de sainte Brigitte, moniale à Vadstena (+ 1381)

Dimanche 24 mars 2024

Lectures : https://www.aelf.org/2024-03-24/romain/messe


La question du nard très pur versé par Marie Madeleine, c’était la dote offerte à l’époux, en l’occurrence l’Epoux divin !

De l'épître aux Ephésiens (4,32 _ 5,2) : « Soyez entre vous plein de générosité de tendresse. Pardonnez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a pardonné dans le Christ. Oui, cherchez à imiter Dieu puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l'amour comme le Christ nous a aimés et s'est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire. »

Le Christ ne retint pas le rang qui l’égalait à Dieu !

Lorsque nous parlons à Dieu dans nos prières nous ne séparons pas le Fils de son Père éternel ; lorsque le Corps du Christ que nous sommes est en prière, il ne se sépare pas de sa Tête qui est le Christ et dont encore une fois nous sommes les membres.

« Notre Seigneur Jésus-Christ Fils de Dieu, est seul le Sauveur de son Corps, lui qui prie pour nous et qui prie en nous et qui est prié par nous. » parole de Saint-Augustin

Le Christ prie pour nous car il est prêtre pour l'éternité assis à la droite du Père. Comme tête du Corps mystique que nous formons, immense famille des baptisés, il prie en nous et Il est prié par nous car il est notre Dieu.

Par ailleurs, bien que tout ait été créé en lui, par lui et pour lui, il n'a pas hésité à s'unir à nous. Nous contemplons sa divinité, entre autre par le Prologue de Saint Jean quand nous lisons que : « Au commencement était le Verbe, - était c'est-à-dire dans une durée sans commencement ni fin - Le verbe était avec Dieu, et le verbe était Dieu. Par lui tout s'est fait, et sans lui rien ne s'est fait. »

Nous pouvons contempler la divinité du Fils de Dieu qui surpasse et dépasse infiniment ce qu'il y a de plus haut dans les créatures. Les plus beaux anges ne sont que des créatures.

Dieu nous demande de l’adorer pour notre bonheur mais d'autres endroits de l'Écriture ne nous entraînent plus à la contemplation de la grandeur de Dieu puisque nous le voyons en train de gémir de prier et de rendre grâce !

Nous contemplons la divinité de Jésus et ensuite nous avons du mal à redescendre pour le rejoindre dans son abaissement. « Pour un Dieu quel abaissement ! » comme nous le chantons à Noël.

Quel abaissement plus encore dans les heures de sa Passion. Le Livre d'Isaïe l’annonce de façon très précise :
« J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe - première lecture - j'ai reçu les outrages et les crachats. »

Le psaume 21 proclame lui aussi cet aspect du Messie à venir, Fils de l'homme mais aussi serviteur incarnant l'amour qui n'est pas aimé, donc Serviteur souffrant !

Nous lisons encore :
« Tous ceux qui me voient me bafouent, ils ricanent et hochent la tête, ils me percent les mains et les pieds. »

La contemplation de la Passion du Christ nous rappelle que sans lui le ciel ne serait pas ré-ouvert. Pendant un temps de prière, je peux m’imaginer être en la présence de Jésus et ainsi mieux lui dire :
« Seigneur tu supportes cela pour moi, pas seulement pour moi bien sûr, mais bien aussi pour moi ! »

Alors au Nom de Jésus, « Que tout genou fléchisse au Ciel, sur terre et aux enfers. » Il s'agit de mon attitude physique. Je fléchis le genou mais depuis mon cœur ma langue proclame :
« Jésus-Christ tu es Seigneur ».

Je voulais dire deux mots avant la fin du carême sur le Saint-Suaire de Turin, vous savez que bien des savants se sont penchés sur ce processus naturel. Ce que nous voyons de cet homme correspond totalement au récit des évangiles.

On trouve dans ce Suaire les pollens correspondants aux lieux où il est passé, on y voit les brûlures liées à un incendie et finalement cette image nous arrive par une volonté surnaturelle.

Le Christ m’a aimé et s’est livré pour moi.

Amen


Contact : Père Bernard Fort. Adresse de courriel : contact arobase paroisse-puyoo point fr. 
téléphone : 05 59 65 13 47 .

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