Il y a eu la Pentecôte sur le Cénacle où les apôtres se trouvaient tous ensemble, il n’est plus question d’aller à la pêche, les apôtres sont en prière avec Marie plus des disciples soit au total environ 120 personnes.
L'Esprit Saint est descendu sur chacun sous forme de langues de feu qui les conduisent « à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donner de s'exprimer »
Alors que tout le monde est stupéfait, Pierre se tient debout avec les onze. Il élève la voix pour une déclaration qui sera bientôt confirmée par la guérison d'un impotent.
En effet, cet homme attendait de l'argent pour survivre quand Pierre et Jean lui disent de l'argent et de l'or nous n'en n'avons pas, mais ce que nous avons nous te le donnons : « Au Nom de Jésus-Christ de Nazaréen, marche ! »
Jésus le Nazaréen, c’est celui par qui Dieu accomplissait des miracles, des prodiges et des signes au milieu des mêmes personnes qui maintenant écoutent Pierre.
Cet homme Jésus, a vraiment supprimé. Notons que si la Résurrection avait eu lieu en suivant on aurait dit qu'il n'était pas vraiment mort donc pas ressuscité.
Or selon l'Évangile nous sommes au troisième jour après la mort de Jésus quand on trouve le tombeau vide et qu’il se manifeste le soir aux disciples faisant route vers Emmaüs.
« Jésus fut arrêté, supprimé en le clouant sur le bois de par la main des impies. » Bientôt, tout Jérusalem va parler de la guérison de l’impotent, guéri au Nom de Jésus de Nazareth le crucifié et qui serait maintenant vivant.
Des milliers de personnes vont se mettre bientôt à croire au Nom de Jésus, sans cette foi qui monte, toute l'espérance apportée par Jésus serait anéantie par sa propre mort sur la croix. L’homme se serait retrouvé face aux vieilles questions :
Où serait Dieu derrière le silence de l'univers, derrière les nuages de l'histoire, y a-t-il ou n'y a-t-il pas un Dieu et si ce Dieu existe, nous connait-il ?
A-t-il quelque chose à voir avec nous ? (pape Benoît XVI) La réponse fut donnée aux disciples d'Emmaüs en ce soir du premier jour de la résurrection. Dieu a rompu son silence en parlant au milieu des hommes !
Tout d’abord, il a donné aux deux disciples découragés de pouvoir s'exprimer : « De quoi discuter vous en marchant ? Quelle était votre espérance qu'est-elle devenue ?
« Nous qui espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ! »
Leur attente n’était pas bien orientée, c’est la tristesse !
Or Jésus va ouvrir leurs yeux en rompant le pain, un geste rempli de bonté, qui fait que par le Pain consacré, Jésus peut demeurer avec nous !
Comment faire connaître Jésus sinon en faisant connaître ce que lui Jésus a fait ? l'Église ne commence pas par notre « faire » mais par le « faire et le dire » de Dieu :
« Ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et l'ayant rompu il le leur donna ». Jésus a agi Jésus a parlé de tout ce qui le concernait dans les écritures.
Le cœur des deux disciples était tout brûlant probablement dès les premières paroles de Jésus : « Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous tandis qu'il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
Ils vont donc transmettre aux 12 « le faire et le dire » de Dieu venu parler en Jésus-Christ, lui même la parole éternelle du Père.
Par les signes, prodiges et miracles qui vont suivre, Dieu lui-même agit, Dieu témoigne que c'est lui qui a parlé en Jésus-Christ et qui continue à parler par les apôtres.
Ils ont prié pour recevoir les langues de feu de la manifestation de l'Esprit Saint Celle-ci n'a pas eu lieu sans la prière car tout part de la prière.
Une nouvelle évangélisation sera à nouveau une coopération avec Dieu basée sur la prière et sa présence réelle.
Certains disent : « Je ne sais pas parler. »
Mais avec l'Esprit Saint tout peut changer. Tout d’abord il faut faire entrer le message dans les profondeurs de notre cœur.
Le message est venu jusqu'à nous et ce récit est tellement beau que nous voulons y croire et que l'Esprit Saint l’atteste en nous jusqu'à ce que nous en fassions nous aussi un message public.
La foi portée par notre cœur doit être proclamée ; elle ne doit pas rester sous la chaleur de l'Esprit Saint dans notre cœur mais ce feu doit sortir vers les proches, vers les amis, vers les enfants.
Notre cœur n'était-il pas brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et nous ouvrait les écritures ! ?
Il est vraiment ressuscité, c’est la conclusion des disciples d'Emmaüs, confirmée ensuite par le témoignage des Douze.
Le Seigneur est réellement ressuscité, il est apparu à Simon Pierre garant de la foi du groupe +
Seigneur fait que nous n'ayons pas un cœur lent à croire mais plutôt un cœur brûlant et par conséquent toujours prêt à témoigner.
Amen
Père Bernard Fort.
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