Lectures : https://www.aelf.org/2024-04-21/romain/messe
Aujourd'hui, avec Saint-Jean, nous entendons une déclaration importante de la part de Jésus :
« Moi, je suis le Bon Pasteur. »
Jésus se présente comme étant le vrai Berger ; pas un bon berger parmi tant de bergers, il est le bon Berger, c’est un peu comme Marie se présentant à Lourdes et révélant enfin son identité :
« Je suis l'Immaculée conception ».
Il n'y a pas à en chercher une autre ! Elle est la Porte du Ciel, tout comme Jésus est le bon Berger.
Alors que sa Passion se profile à l'horizon, Jésus peut déjà affirmer qu'il donne sa vie pour ses brebis. L'hostilité monte contre Jésus parce qu'il dérange les mauvais bergers qui sont selon Jésus, des mercenaires !
Ils ont des avantages en s'occupant des brebis mais ils ne sont pas du tout prêts à souffrir pour les brebis. Il suffit qu'il y ait un danger qui se présente et le berger mercenaire ne défend pas les brebis. Le loup s'en empare et les disperse.
Ne croyons pas que ce soient des paroles pour cette époque seulement. L’ennemi est entré dans la vigne parce que ceux à qui la vigne a été confiée n’ont pas veillé comme ils l’auraient dû !
« Sur tes murailles, Jérusalem, J’ai établi des gardien ; ils ne se tairont jamais... », (Isaïe 62,6), sauf qu’ils n'ont pas clôturé et défendu la vigne comme ils l’auraient dû, avec les moyens mis à leur disposition.
Qu'ils fassent sur cela un sévère examen de conscience car on ne doit pas désarmer en face d'un ennemi aguerri et toujours aux aguets. Ce sont des confidences de Jésus par Mgr Ottavio Michelini (1989+).
La Parole de Dieu nous rappelle le danger comme les mardis soir par la première lettre de Pierre 5,8-9 :
« Soyez sobres, soyez vigilants : votre adversaire, le démon, comme un lion qui rugit, va et vient, à la recherche de sa proie. Résistez-lui avec la force de la foi ».
Le Père est toujours prêt à aider ses enfants, il n’empêche que l'ennemi rode sans cesse et le danger c'est d'ignorer le danger. La faiblesse, l’inconscience et les ambitions ont été des portes ouvertes à l'ennemi.
Le loup d’aujourd’hui, c'est le relâchement de ceux sur qui Jésus compte le plus même si Dieu peut trouver de saints, mais trop souvent le danger est de s'adapter trop vite aux astuces de l'ennemi.
Le père Guy Omer Deuffa était étonné que je lui envoie le texte du cardinal Robert Sarah en tournée au Cameroun ; et oui, la Bonne Nouvelle circule ! Elle vient ici et elle repart là-bas.
L’objection du cardinal Sarah est celle-ci :
« Depuis quand l'enseignement de l'Évangile serait-il soumis aux cultures particulières ?! cette vision d'une foi adaptée aux cultures révèle à quel point le relativisme divise et corrompt l'unité de l'Église. »
Selon certains bergers, les africains seraient trop arriérés pour être prêts à suivre le modernisme appelé aussi « le relativisme ».
Voilà une nouvelle espèce de loup que les mercenaires sont incapables de stopper. Que les vérités de la foi soit reçues de manière aussi différente ou différenciée selon les lieux, les cultures et les peuples, ce n'est qu'un déguisement de la dictature du relativisme si fortement dénoncé par le pape Benoît XVI.
Cette dictature, nouveau loup de la bergerie, permet des manques à la doctrine et à la morale en certains lieux, sous prétexte d'adaptation culturelle.
Si on veut prendre des exemples, on voudrait permettre le diaconat féminin en Allemagne, les prêtres mariés en Belgique, la confusion entre le sacerdoce ordonné et le sacerdoce baptismal en Amazonie.
Mais « rassurez-vous », disent les loups, on ne va pas vous imposer cela en Afrique car vous n'êtes culturellement pas prêts.
Plus exactement, c’est que les africains demeurent fidèles à la vérité de l'Évangile...
Le bon berger tient à ce que personne ne réduise à une fable la vérité qu'il a enseignée. Marie aussi voit la gravité de la situation. Dieu a permis qu’elle intervienne de nombreuses fois pour nous avertir sur bien des points.
La prolifération des théories douteuses de certains théologiens assoiffés d’eux-mêmes plus que de vérité, augmente la confusion et le chaos. Voilà l'œuvre de certains bergers, et d’autres bergers fuient comme des mercenaires ainsi que Jésus le dénonce.
Composer avec le mensonge, pour le cardinal Sarah, c’est de « l'athéisme fluide » c’est à dire la promesse d'un accommodement entre la vérité et le mensonge or « On ne compose pas avec le mensonge »
Cet ennemi finit toujours par vous emporter. Concrètement c'est une affaire de compromissions subtiles, qui sont le piège ultime du Tentateur.
Il attire sur son propre terrain de mensonge, de dissimulation et de compromis or le chrétien n’est pas sensé suivre le troupeau comme un mouton qui ne se pose pas de question.
Comme le dénonce la Vierge Marie, la confusion règne, les divisions, et les persécutions : c’est le signe de la présence de Satan dans le monde moderne matérialiste et spirituellement sous-développé. Nous demanderons au Seigneur un grand discernement, et la persévérance en nous rappelant que par le baptême le Père nous a donné à son Fils afin que nous ne nous perdions pas.
Jean 6,37 : « Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu'à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. »
Nous gagnerons à demander la protection de celle qui est établie comme Bergère des brebis. LB 10,k « Seule la Maman a reçu de Jésus le pouvoir de ramener à la maison les enfants qui se sont égarés. » Pour cela elle a besoin de prêtres humbles et courageux prêts à se faire railler comme le prophétisa Saint-Louis Marie-Grignon de Montfort et encore, des prêtres prêts à se laisser piétiner pour moi. » dit Marie.
LB 134,j « Afin de ramener à la maison tous ces enfants que mon Adversaire m'a arrachés pour les associer à son empire. »
LB 229,g « Je veux être, avec Jésus, leur Bergère aimante et compréhensive. » Marie a besoin de nous par nos chapelets et plus concrètement aussi, citation : « Je vous implore d'aller partout pour rassembler les plus faibles, les plus petits, les plus fragiles, les plus éloignés, ceux qui sont perdus. Je les veux tous dans le sûr refuge de mon cœur immaculé. »
Amen
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