Paroisse de Puyoô et Notre-Dame d'Abet

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HOMELIE ANNEE B 2020/2021

6ème dimanche du temps ordinaire.

Dimanche 14 février 2021

La lèpre est LA maladie incurable et contagieuse.

À cause de sa lèpre, le malade se trouvait mis à l'écart et ceci était encore en vigueur du temps de Jésus.
Le malade n'avait pas les lèvres cachées car il devait crier :
«impur, impur »tout en restant à l'écart.
Aujourd'hui on sait soigner cette terrible maladie mais il nous arrive maintenant, par surprise, d'autres maladies incurables et contagieuses.
Elles nous rappellent combien la vie se termine un jour et combien l’état de grâce est important !

Tout comme une maladie contagieuse met à l’écart, le péché nous isole des autres et de Dieu !

Or Jésus a dit : « je suis le cep » Il serait bien dangereux d’être des sarments séparés de lui ! C’est la perte de l’état de grâce pour ne pas avoir aimé comme nous aurions dû le faire.

L’attitude de Paul était complètement à l'inverse de celle du pécheur.
Paul s'approche des autres et il fait le maximum pour s'adapter à tout le monde. Il ne cherche pas son intérêt personnel mais celui de la multitude.

Quel est son but ?

Il faut que les âmes soient sauvées et elles le seront en accueillant l’Evangile.
Le passage d’Évangile lu aujourd’hui nous affirme clairement que Jésus peut guérir les lépreux.

Ensuite il dit aux lépreux guéris de ne pas parler de sa guérison. « Ne dis rien à personne. » Vu la joie du lépreux guéri, c’était trop demander.

Mais pourquoi Jésus ?
Pourquoi ne rien dire ?

Tu es un grand thaumaturge et il ne faut pas le dire ! Mais Jésus sait ce qui va arriver, c'est que de partout on venait à lui. Vous me chercher parce que vous avez vu un miracle, vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain...
Vous attendez la Libération d'Israël mais le but de Jésus c’est d’établir son Royaume sur toute la terre et ce Royaume commence en chacun. Cela se fera si le péché ne domine plus.

Quelles sont les joies de Jésus ?

Jésus admire les oiseaux du ciel et les lys des champs mais au-dessus des joies humaines son cœur de Sauveur connaît des joies plus grandes encore ! Il parle de la joie du Semeur et du moissonneur, de l'homme qui trouve un trésor caché, du berger qui récupère sa brebis, de la femme qui retrouve la pièce perdue.
La grande joie de Jésus ce sera de réussir à nous garder du mauvais.
C'est pour cela qu'il est venu et qu’il prie le Père comme nous le lisons en Jean 17 : « afin que nous soyons un en lui ».

C'est la préparation au banquet céleste qui compte le plus pour Jésus. C'est la joie des noces déjà ici-bas. C'est la joie du Père qui accueille son fils au retour d'une vie de prodigue.
Le psaume 31 rappelle que le péché ne doit pas ternir cette joie et nous y penserons pendant ce nouveau temps de Carême qui va commencer mercredi prochain. « Heureux l'homme dans la faute est enlevée et le péchéremis ».
Le Seigneur ne va pas retenir l’offense puisqu’il est venu justement pour les malades et les pécheurs, si bien que les joies de ce monde dont parle Jésus, retrouver une pièce de monnaie ou voir blanchir les blés, ce sont les signes des joies spirituels, les immenses du Royaume de Dieu.
La joie de Jésus continue quand il remet les péchés à travers le prêtre.

Cela suppose que le pénitent viennent se montrer au prêtre.

Le sacrement qui redonne la beauté du jour du baptême ça c’est un trésor immense !
Et puis il faudra donner pour la purification ce que Moïse a prescrit dans la loi. Et bien nous aurons à faire une pénitence. Le prêtre donne le pardon et la Paix du Seigneur remplit le cœur du pénitent de telle sorte qu’il devient comme un torrent débordant. C'est cela qui sera pour les gens un témoignage par la joie retrouvée.
Le pape Paul VI disait que si Jésus rayonne une telle Paix, une telle assurance, une telle allégresse, une telle disponibilité, c'est à cause de l'amour ineffable dont il se sait aimé de son Père.
Or nous sommes tellement aimés nous aussi alors décidons de bien commencer ce temps de carême de telle sorte que le Seigneur soit chaque jour notre joie.
L'importance de l'état de grâce c’est bien plus utile pour l’éternité que les soucis de santé.
Quelle doit être ma préoccupation quand j’entre dans l’église ?

Y a-t-il du gel ? C’est une chose.
Mais surtout je suis béni par Jésus présent dans le tabernacle.

À propos de santé, n’oublions pas la médaille miraculeuse.

les deux faces de la médaille miraculeuse de la rue du bac

C’est un cadeau que Notre-Dame nous a fait en pleine épidémie de choléra à Paris. C’était en 1831.

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Médaille_miraculeuse

Les filles de la Charité en commencé par la distribution des 2000 premières médailles en particulier aux personnes infectées par cette terrible épidémie qui a fait plus de 20 000 morts. Les guérisons ont commencé à se multiplier ainsi que la protection de Notre-Dame contre la maladie.
Cette simple médaille devenait le moyen privilégié de guérison dans la détresse spirituelle. Alors le peuple de Paris a commencé à l'appeler médaille miraculeuse et nous voyons dans une prière qui va avec la médaille qu’il s'agit bien de se réfugier en Marie pour tous les besoins du corps c’est une chose mais surtout pour les besoins de nos âmes.

Amen


Père Bernard Fort.

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