Aujourd’hui nous célébrons le 2ème dimanche de Pâques qui est aussi le Dimanche de la Divine Miséricorde.
Héléna Kowalska appelée en religion sœur Marie-Faustine, est né le 25 août 1905, morte à Cracovie le 5 octobre 1938. C’est une religieuse de Notre-Dame de la Miséricorde et mystique polonaise surnommée l'apôtre de la Miséricorde Divine.
L'Église catholique a reconnu que sa vie « mystique est d'une extrême richesse. » Béatifiée en 1993, canonisée en 2000, elle est fêté le 5 octobre.
Jésus demanda à sœur Faustine d'instituer le dimanche de la Miséricorde 8 jours après Pâques.
Annonce du film sur Sainte faustine :
Faustine.webm, 5,8 Mo
« Le soir venu en ce premier jour de la semaine, après la mort de Jésus. »
C'était donc dimanche dernier, le soir de Pâques. Depuis Pâques nous avons remercié le Seigneur pour ses bienfaits.
Nous sommes maintenant huit jours plus tard, Jésus intervient auprès des disciples, afin de les bénir en proclamant : « la paix soit avec vous »
et il leur dit de nouveau : « la paix soit avec vous. »
Ces bénédictions sont bien nécessaires pour consoler les disciples, Saint Marc nous dit qu’ils « s’affligeaient et pleuraient ».
Ils se renferment ; ils verrouillent les portes !
Malheureusement pour eux, ils n'ont pas voulu croire les femmes ni « deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne » !
En saint Marc (Chap. 16) nous lisons encore que « Jésus leur reprocha ce manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient contemplé ressuscité. » dont sainte-Marie-Madeleine.
Seul saint Jean nous dit de lui-même : « il vit et il crut ». (Jean 20,8). En fait, il vit les linges affaissés et la mentonnière roulée à sa place donc là où était la tête de Jésus autrement dit le corps avait quitté les différents linges sans les défaire et ils s’étaient affaissés !
Avec son Corps glorieux, Jésus se rend présent au milieu des disciples alors que les portes étaient verrouillées, on nous le dit deux fois !
Le Seigneur tient à envoyer ses disciples en mission, l’annonce doit continuer, l’Église doit commencer. « De même que le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie » et il souffla sur eux : « Recevez l'Esprit Saint »
Les disciples vont pouvoir eux aussi remettre les péchés !
Les disciples vont faire ce qu'ils ont vu faire par Jésus ; rappelons-nous quand Jésus disait en parlant du paralytique : « qu'est-ce qui est le plus facile de dire tes péchés sont pardonnés ou de dire lève-toi et marche et bien pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés je te le dis lève-toi et marche. »
Notre évêque Monseigneur AILLET ayant la plénitude du sacerdoce à la suite des apôtres se fait aider par les prêtres de son diocèse pour remettre les péchés.
Et nous prêtres, nous avons le bonheur de faire ce que Jésus faisait !
Mais qui était Jésus ? : « C'est lui que Dieu, par sa puissance à élevé en faisant de lui le Chef, le Sauveur pour apporter à Israël la conversion et le pardon des péchés. »
Jésus parlant à Sainte Faustine Kowalska :
« Sache, mon enfant, que mon cœur est la miséricorde même. De cet océan de miséricorde, les grâces se répandent sur le monde entier. Aucune âme qui s'est approchée de moi, ne m'a quitté sans consolation. Tout misère sombre dans ma miséricorde… »
Alors Jésus lui demande d'apporter auprès de ceux qu'elle rencontre, « La confiance en ma miséricorde. » et puis il lui demande de prier, « autant que tu le peux pour les agonisants, car ce sont eux qui ont le plus besoin de la confiance en ma Miséricorde et qui en ont le moins. »
Le combat spirituel est toujours présent mais il peut être bien plus fort au soir de la vie surtout si l’âme n’a pas usé régulièrement de confiance en la miséricorde divine. Alors nous pouvons user de la puissance du chapelet de la divine Miséricorde.
Pensons au bon larron regardant vers Jésus et il fut sauvé au dernier moment.
Nous parlions aussi de Sainte-Marie-Madeleine touchée par un regard de Jésus. Elle se montrait encore fière mais la bonté de Jésus a continué son chemin dans son esprit.
Et Marie-Madeleine devint très grande témoin de la Miséricorde !
Marie Madeleine n'était plus une créature mais une flamme et une flamme sanctifiante par son témoignage.
Tant de feu se trouvait être caché sous des ailes brisées par le vice ; ce feu d’amour était bien là mais l’ennemi avait entraîné l’orpheline dans ses pièges.
Jésus n’a pas perdu espoir de rejoindre son cœur.
Et voilà qu'un grand mystère jaillit grâce à la Miséricorde du Seigneur.
Marie-Madeleine a retourné vers le bien les puissantes énergies de son être. Elle a dirigé son tempérament vers la PERFECTION.
Et comme elle avait un tempérament d'une puissance absolue, c’est vraiment magnifique de voir qu’elle s'est élancée sans réserve par ce chemin !
Elle a fait une ascension spirituelle remarquable.
Partant de son expérience du mal, elle s'en est servi pour être puissante dans le BIEN comme elle l'avait été dans le mal.
Elle s'est donnée tout entière à Dieu selon le commandement « d’aimer Dieu avec TOUT soi-même, avec son corps, son âme, avec toutes ses forces. »
Cette recherche transparait dans la première communauté chrétienne.
Ils se réunissaient avec régularité dans une même soif de l'enseignement des apôtres.
Ils étaient assidus, fidèles à la prière, témoignant par la régularité de leurs réunions.
Saint Luc rend témoignage de l'unité des membres de cette première communauté ; les croyants n’avaient qu’un seul cœur et une seule âme. Les biens étaient mis en commun, cela ne posait aucun problème, leur trésor était ailleurs !
Chaque jour ils avaient le bonheur de louer Dieu dans le temple. Leur joie et leur simplicité ne cessait pas d'attirer ceux qui allaient être sauvés.
Amen.
